Jour 12 – Masai Mara
RDV 6h30, frigorifiĂ©es… La tempĂ©rature dans la tente est redescendue Ă 14°C ! Cette fois-ci, nous avons choisi de dormir habillĂ©es, la couette sur la tĂŞte.
Et c’est parti pour un nouveau safari. Nous tapons dans nos provisions de grignotage afin de tenir le coup jusqu’au petit-dĂ©jeuner. Les montgolfières sont dĂ©jĂ dans le ciel…
Nous croisons d’innombrables gnous, des bubales, et un duo de serpentaires.
Notre guide nous montre un échassier que nous découvrons pour la première fois de notre séjour : des jabirus du Sénégal.
Tout à coup, non loin des jabirus qui ne manifestent aucun signe de crainte, nous apercevons une lionne en chasse. Nous l’observons de loin, puis nous continuons notre route. Nous avisons un gnou qui paît tout seul, et pensons que, s’il ne se dépêche pas de se trouver un troupeau, il finira dans l’estomac de quelqu’un… Un peu plus loins, nous remarquons une 2e lionne, qui a droit elle aussi à sa séance photo…
Notre guide est averti par radio que la 1e lionne que nous avons vue a tué le gnou solitaire. Demi-tour à bride abattue sur les pistes cahoteuses, nos têtes frôlent plusieurs fois le plafond, nous comprenons pourquoi nous compagnons de voyage ont demandé à se placer à l’avant de la jeep.
Nous arrivons à temps pour voir la lionne transporter sa proie. Elle semble longuement rechercher le meilleur endroit pour cacher sa proie des autres prédateurs (y compris de ses collègues) afin de la déguster tranquillement ensuite. Enfin, nous la voyons disparaître, puis réapparaître de l’autre côté du cours d’eau et se perdre dans les arbres.
Retour vers 9h00 pour le petit-déjeuner. Pas grand-chose de chocolaté… Quelques céréales (Corn flakes, weetabix, rice krispies un peu bizarres qui ne gonflent pas dans le lait). Puis, grosses sieste qui nous emmène jusqu’au déjeuner.
Après le déjeuner, de retour dans notre chambre, nous entendons des meuglements. Impossible de voir quoi que ce soit de notre terrasse à cause des arbres. Nous allons voir du côté de la terrasse du bar. Les serveurs nous montrent où il faut regarder : des gnous hésitent à traverser. Après de longues minutes d’altermoiements, pendant lesquels les touristes arrivent de plus en plus nombreux, un gnou se risque à la traversée. Eau trop froide ? Il se ravise après quelques brasses et réussit à regagner le rivage qu’il vient de quitter. Plus, c’est la lutte pour remonter vers les autres. Après une nouvelle glissade spectaculaire, il nage un peu plus loin vers un chemin plus praticable, puis disparaît derrière les buissons.
16h00 : nous repartons en safari. Nous arrivons devant une hyène accompagnée de ses petits. Ceux-ci plongent instantanément dans leur terrier. Seul reste la mère qui nous regarde, ne sachant trop quelle contenance adopter.
Puis, ce sont des troupeaux de gnous, Ă perte de vue, Ă la queue leu leu, des gnous partout…
Un peu plus loin, c’est un troupeau d’Ă©lands du Cap que nous croisons. C’est l’espèce d’antilope la plus grande au monde.
Puis nous rencontrons une famille de guĂ©pards. Moment magique… Contrairement Ă la famille de lions vus il y a deux jours, les petits sont beaucoup moins insouciants. Sans doute plus âgĂ©s, ils ne jouent pas, ils ont dĂ©jĂ des attitudes d’adultes. Mais toujours cette adorable frimousse de chatons.
La maman termine de boire dans la mare autour de laquelle nous les avons dĂ©couverts, puis la petite famille s’Ă©loigne tranquillement.
Un peu plus tard, c’est une autre famille que nous croisons, cette-fois ci de phacochères, au pied d’un arbre. C’est un animal timide, donc la maman ne tarde pas Ă dĂ©taler, trottinant la queue dressĂ©e vers le ciel, suivie par ses petits qui galopent tant qu’ils le peuvent afin de ne pas se faire distancer.
Dans ce même arbre, plusieurs vautours sont installés.
Nous testons la connexion internet de l’hĂ´tel : une heure pour 4 $ (en fait, un peu moins, car ils n’avaient pas de pièces de monnaie, donc ils nous ont rendu plus que ce qu’ils auraient dĂ»). L’heure se paye Ă l’avance, une fois celle-ci Ă©coulĂ©e, la connexion se coupe. Cela Ă©vite les mauvaises surprises liĂ©es aux dĂ©passements. Difficile de mesurer la vitesse de la connexion, tellement notre pauvre PC rame !
Dîner d’adieu. Le personnel, toujours aussi prévenant, nous a préparé une table de 8 au bord de la piscine, avec service pour nous tout seuls et danse Masai d’adieu.
Nous faisons nos adieux aux gentils cuisiniers et au serveur qui Ă©tait spĂ©cifiquement chargĂ© de s’occuper de nous. Pourboires pour tout le monde. Ils me font promettre de continuer Ă apprendre le kiswahili.