Jour 13 РD̩part

Et voilà, notre séjour touche déjà à la fin ! Nos compagnons de voyage ont demandé s’il était possible de remplacer le safari du matin par une visite de Nairobi. Nous nous retrouvons donc à 7h30 pour le départ.

Sur la piste qui nous emmène vers la sortie du parc, nous croisons un trio de lionnes. Nous refaisons, à un train d’enfer, dans le sens inverse la route infernale qui nous a menés au Masai Mara. Après 2h30 de ce régime, nos lombaires et cervicales commencent à s’en ressentir. Nous accueillons la route goudronnée avec un grand soulagement. Les paysages défilent devant nos yeux curieux : écoles, habitations, champs, vendeurs d’oignons, porteuses d’eau…

Secondary school

 

Champs de maïs

 

Jesus loves you

 

Vendeuses d’oignons

 

Porteuse d’eau

Nous croisons tous types de moyens de transports : du bus à la carriole tractée par un âne. Nous traversons les villes de Narok, de Kikuyu, puis nous arrivons dans le quartier de Karen, le quartier riche de Nairobi.

Entre tradition et modernité (pour reprendre l’expression consacrée)

Nous passons devant les locaux de la KSPCA, la SPA kenyane.

Nous faisons une pause dans un curio-shop. Puis, déjeuner pique-nique. Le contenu des cartons de pique-nique n’est pas des plus réjouissants pour un goût hexagonal… Le jus d’orange, en particulier, a un peu le goût de médicament. Mais quand on a faim, on mange !

Pique nique du dernier jour

 

Le quartier de Karen est réputé pour abriter la haute bourgeoisie kenyane : les anciennes plantations de café de Karen Blixen ont été vendues par les promoteur immobiliers pour construire des villas dignes de la Côte d’Azur, que se cachent derrière des murs surmontés de barbelés, et des plaques de sociétés de surveillance. Nous croisons également de nombreux piétons en tenue de personnel de maison.

Villa dans le quartier de Karen

Ensuite, nous partons visiter la maison de Karen Blixen. Prix de l’entrée : 800 KSH. Notre guide anglophone, incollable, connaît son texte sur le bout du doigt et a un débit de mitraillette. Ce qui n’exclut pas une petit dose d’humour…

Musée Karen Blixen

 

Ensuite, nous rembarquons en vitesse dans la jeep. Notre guide nous annonce que, compte tenu des nombreux embouteillages à Nairobi, surtout un vendredi, nous n’aurons pas suffisamment de temps pour visiter d’autre musée. Dommage, nous aurions bien aimé visiter le Giraffe Center, ou il paraît qu’on peut donner le biberon à des girafons. Il est vrai que cela fait près d’une semaine et demie que nous n’avons pas câliné une petite bête, ça manque.

Et effectivement, ça bouchonne. Notamment à cause des travaux de construction de nouveaux axes routiers (par des entrepreneurs chinois, qui n’ont même pas pris la peine de traduire leurs panneaux).

Panneau de chantier en chinois

 

Après le quartier le plus riche de Nairobi, le quartier le plus pauvre : notre guide nous montre au loin ce qui est le plus grand bidonville d’Afrique de l’Est.

Bidonville de Nairobi

Nous arrivons au Carnivore, l’incontournable restaurant-bar-discothèque de Nairobi, une véritable institution, vers 16h00. Petit tour au bar pour tuer le temps, nous prenons chacune un délicieux jus de mangue fraîchement pressé.

Bar du Carnivore

Nous sommes invités à nous installer à table dès 18h00. Nous passons devant le menu, qui annonce tous les types de viandes disponibles ce soir.

Menu du Carnivore

Des cuisiniers en tablier zébré s’activent devant l’impressionnante rôtisserie.

Rôtisserie

Quelques petits chats rôdent dans les parages, donc un adorable noir et blanc très familier, qui a dû avoir un gros souci à la queue récemment. Ils sont régulièrement chassés par les serveurs, et savent s’en méfier.

Les tables du restaurant

Après une soupe de légumes, on nous propose successivement tous types de viande : du plus classiques (porc, poulet, agneau, bœuf), aux plus exotiques (crocodile, autruche). L’heure tourne, et afin de ne pas être trop pressés, nous décidons d’un commun accord de zapper le dessert. Comme toujours, les boissons (y compris l’eau) ne sont pas incluses.

Afin d’éviter les embouteillages, notre guide décide de passer par un raccourci : une route en travaux aussi cahoteuse que les pistes. Mais le raccourci est efficace. Nous passons devant l’hôtel Ole Sereni où nous avons passé notre première nuit au Kenya. Notre chauffeur-guide nous dépose sur un parking, les adieux sont écourtés car il est interdit de s’attarder sur un parking sans y être correctement garé. C’est la police qui fait respecter cette règle, et elle est crainte…

Pour entrer dans l’aéroport JKAI, il faut déjà mettre tous ses effets personnels sur tapis roulant de sécurité et passer un portique ! Puis, nous procédons à l’enregistrement auprès du desk de la Swiss. Une de nos valises dépasse la limite autorisée de 1 kg (21 kg) mais aucun supplément ne nous est demandé. Nous réussissons à obtenir un siège suffisamment à l’arrière.

Nouveau passage aux papouilles. Et c’est parti pour une longue attente (il est 20h00 et le vol décolle à 23h25). Nous jetons un œil aux duty-free, à la recherche du meilleur prix pour notre parfum favori ou un éventuel smartphone, mais il faut se rendre à l’évidence : on a des meilleurs prix en TTC pendant les soldes chez Marionnaud… Dernières visites aux très nombreux curio-shops qui jouxtes les marchants de café, cigarette et alcool. Nous tentons de capter un wifi, JKAI Hotspot, le seul non crypté, mais en vain : toutes les tentatives de connexion échouent (panne ? saturation ?). Impossible donc de savoir s’il est vraiment gratuit.

Nous jetons un oeil à la télévision qui diffuse la chaîne Citizen TV. A cette heure-ci, nous avons droit au feuilleton sentimental Eva Luna.

Nous embarquons porte 4. Le vol partait probablement de Dar es Salaam, car de nombreux passagers sont déjà installés (voire somnolents) à notre arrivée.