Jour 2 – Amboseli

RDV à 8 heures en bas. A la bourre, à peine le temps d’avaler 3 crêpes. On nous rattrape pour régler les Pringles. On saura qu’il faudra désormais se renseigner avant de prendre quoi que ce soit dans une chambre d’hôtel, même si ça a l’air offert…

Une fois installĂ©s dans les 4×4 de la compagnie Private Safari, notre guide, qui parle un excellent français, nous explique que nous allons devoir patienter, car ils ont Ă©garĂ© l’itinĂ©raire et les pass d’entrĂ©e pour le parc. Cela nous laisse le temps de faire la connaissance de nos compagnons de 4×4.

Route jusqu’à Amboseli. Nous remarquons de nombreuses cimenteries (dont l’une d’entre elle, Simba Cement, se proclame king of the concrete jungle). Nous passons quelques barrages de police, qui obligent notre chauffeur Ă  slalomer entre d’impressionnantes herses. Pas le moment de se rater, on y laisserait les pneus. La route est bonne, les derniers kilomètres sont très rĂ©cents. Pause pipi dans un curio shop.

Entrée du parc Amboseli

Quelques kilomètres plus tard, nous arrivons devant l’entrée du parc. Pendant que les guides s’occupent des formalités d’entrée, nous sommes littéralement assiégés par des vendeurs Masai ambulants qui nous proposent, très poliment mais avec une grande persuasion, de superbes bijoux et sculptures. Difficile de refuser, surtout que l’entrée s’éternise. On a mauvaise conscience de ne rien avoir d’utile à leur donner.

Je remarque un joli collier arc-en-ciel autour du cou de l’une des vendeuses. HĂ©las, Ă  l’Ă©poque, j’ignore que les bijoux portĂ©s par les vendeurs ambulants sont Ă©galement Ă  la vente, et je n’ose lui en demander le prix. C’est dommage, car je n’en retrouverai jamais un semblable dans tous les curio-shops et boutiques que nous visiterons durant notre sĂ©jour.

Vendeurs ambulants Ă  l’entrĂ©e du parc Amboseli

Arrivée à l’Ol Tukai Lodge. Nous admirons les pontons de bois, la magnifique décoration africaine, pleine de charme. Nous avons droit à un jus d’orange de bienvenue. Le personnel est aimable et stylé.

Entrée du lodge

Juste le temps de déposer nos affaires et d’échanger quelques mots avec un des Masai chargé d’éloigner les singes verts trop curieux (et qui nous propose de prendre une photo de lui moyennant finance).

Puis, dĂ©jeuner. Tout est inclus, sauf la bouteille d’eau Ă  table. On avait juste omis de nous le prĂ©ciser (et de nous communiquer le tarif l’avance, fort heureusement celui-ci est modique).

Vue extĂ©rieure d’une chambre Ă  l’Ol Tukai. Un petit singe vert passe tranquillement…

Singe vert dans le parc du lodge, à quelques mètres des chambres

La décoration de la chambre est également très belle, sans parler de la vue, imprenable sur le parc. Une moustiquaire, une lampe de poche (le groupe électrogène ne fonctionne pas 24h/24). Pas de télévision (pas le temps de regarder la télévision de toutes façons). Pas le temps non plus d’essayer la piscine : il fait d’ailleurs un peu trop frais. Il est recommandé de ne pas laisser les fenêtres et les portes ouvertes, afin de ne pas tenter les petits singes.

Notre chambre Ă  l’Ol Tukai

 

Salle de bain Ol Tukai

 

Nous faisons une petite sieste. En sortant de notre chambre, nous apercevons un Ă©lĂ©phant qui croise non loin du lodge (mais pas trop près non plus… la clĂ´ture est Ă©lectrifiĂ©e. Il y a Ă©galement des câbles de mĂ©tal Ă©lectrifiĂ©s qui pendant au-dessus de l’entrĂ©e). Vite, nous attrapons les appareils photos et la camĂ©ra. Le pachyderme suit son chemin avec majestĂ©. N’est-ce pas magique, de pouvoir observer la faune sauvage du perron de sa chambre ?

Elephant non loin du lodge (au premier plan, la clĂ´ture Ă©lectrique)

Nous partons pour notre 1er safari photo. Le sommet du Kilimandjaro est dĂ©jĂ  recouvert de nuages (on nous dit que le meilleur moment pour le photographier, c’est tĂ´t le matin…). Le parc d’Amboseli est rĂ©putĂ© pour ses très nombreux troupeaux d’Ă©lĂ©phants, parfois très proches de la route. 2 mamans suivies de leur petits l’ont mĂŞme traversĂ©e devant nous. Ils ne manifestent aucune crainte ni agressivitĂ© envers les jeeps.

Eléphanteau et sa maman sortant du bain

Eléphante et son petit

Nous vérifions ce que nous avons souvent lu : nous ne sommes pas seuls sur les routes du parc.

Jeune éléphant traversant la route a Amboseli devant de nombreux spectateurs

Nos guides communiquent entre eux par radio. La portĂ©e de leurs appareils est d’une soixantaine de kilomètres. Ils peuvent ainsi rapidement s’avertir lorsqu’il y a des animaux intĂ©ressants Ă  observer.

Nous croisons Ă©galement des gnous, des buffles, des zèbre de Burchell (l’espèce de zèbres la plus courante) et des hippopotames, qui profitent des marais alimentĂ©s par le Kilimanjaro et qui ne s’assèchent jamais. Notre guide nous apprend Ă  faire la diffĂ©rence entre les gazelles de Thomson (très nombreuse) et de Grant. Nous apercevons l’une d’entre elles couchĂ©e dans l’herbe près de la route. Nous craignons qu’elle ne soit malade ou accidentĂ©e. Notre guide descend du vĂ©hicule afin de vĂ©rifier… mais l’animal se lève sans la moindre difficultĂ© et se sauve en quelques bonds.

Gazelle couchĂ©e dans l’herbe Ă  Amboseli

Côté oiseaux, des autruches, des outardes, un aigle pêcheur…

Nous nous renseignons sur le système des plaques d’immatriculation kenyan : toutes les plaques sont sur fond jaune, à l’anglaise. Chacune commence par la lettre K, pour Kenya. Ensuite, le reste des chiffres et des lettres s’incrémente au fur et à mesure. Quant aux balles de tennis plantées dans les antennes des véhicules, ce serait simplement décoratif.

Câbles Ă©lectrifiĂ©s Ă  l’entrĂ©e du lodge, afin de dĂ©courager les Ă©lĂ©phants de venir s’y aventurer

Petit tour à la boutique du lodge afin de se renseigner sur le tarif des cartes postales. 100 KSH la carte postale, nous allons attendre un peu… D’autant que notre guide nous promet qu’on trouvera moins cher ailleurs.

Exterieurs du lodge

La douche est la bienvenue. Nous la prenons dans le noir, car la douche est agrémentée d’une immense fenêtre donnant sur l’extérieur. Certes, elle donne sur une cour ceinte de hautes palissades, donc théoriquement inaccessible… Néanmoins, c’est un peu perturbant.

De retour à la chambre, nous branchons notre boule antimoustiques sans attendre, car nous savons que le courant sera coupé à partir de 1h du matin. Nous colmatons les trous de la moustiquaire avec des pinces à linge et préparons 1l d’eau purifiée à l’Aquatabs pour nous rincer les dents (1 pastille/litre, consommable au bout de 30 min).

Dîner à l’Ol Tukai Lodge, avec une démonstration de danse Masai (tant pis pour ceux qui se sont couchés trop tôt). Demain, lever à 5h30, pour un safari avec petit-déjeuner dans le bush. Nous gardons un petit pain du repas afin de ne pas partir en safari le ventre vide.

Menus du jour